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Retour sur les Rencontres nationales Sciences participatives 2023

Crédits : Hugo Josse - Opie

Les 12 et 13 octobre derniers, Martin Jeanmougin (coordinateur des observatoires gestionnaires chez Vigie-Nature) et Angélique Daubercies (chargée des Observatoires de la Biodiversité au sein de l’association Noé) se sont rendus à Marseille pour participer aux Rencontres nationales Sciences participatives, organisées par le Collectif National des Sciences Participatives Biodiversité (CNSPB) et le Collectif Vigie-Mer, avec pour fil rouge une question : comment améliorer le lien recherche/société civile grâce aux Sciences Participatives pour favoriser la transition écologique ?

Ces deux journées ont permis de retrouver et rencontrer de nombreux professionnels des sciences participatives, aussi bien porteurs que relais ou encore chercheurs, et de travailler autour de diverses thématiques et problématiques : diffusion des programmes et relais territoriaux, exploitation des données, indicateurs de réussite… Nous avons aussi pu faire un constat : une seule participante travaillant au sein d’une collectivité était présente, alors qu’il s’agit pourtant de structures clés pour le développement des sciences participatives. Nous avons donc interrogé Mina Charnaux, chargée de mission Ville nature et Zéro pesticide à la Ville et Eurométropole de Strasbourg, pour mieux comprendre son travail, l’intérêt qu’elle a trouvé à être présente et peut-être inspirer d’autres acteur·rice·s des collectivités, comme celles et ceux participants aux programmes Propage et Florilèges, à venir aux prochaines éditions.

Mina Charnaux, Chargée de mission Ville nature et Zéro pesticide à la Ville et Eurométropole de Strasbourg.

La place des collectivités dans les sciences participatives

Mina anime et développe plusieurs programmes sur son territoire, dont Florilèges pour les professionnels des espaces verts et Sauvages de ma rue pour le grand public, ou encore Vigie-Chiro. Elle joue un rôle primordial dans la vie de ces programmes, ayant une fonction de relais que l’on pourrait qualifier d’intermédiaire entre les structures nationales qui coordonnent les projets et les participants ou les relais locaux. Elle facilite ainsi la mise en place de ces programmes, grâce à des formations, des campagnes de communication mais aussi la mise à disposition de matériel. 

C’est donc tout naturellement qu’elle s’est sentie concernée par ces rencontres nationales. Elle en retiendra la diversité des protocoles existants et la pluralité des acteur·rice·s, nouant ainsi des contacts pour lancer de nouveaux projets. À noter également la force de l’intelligence collective et les discussions passionnantes lors des ateliers de travail et durant les temps informels. Se positionner comme fédératrice de relais, créer des rencontres locales, se rapprocher des acteur·rice·s de la démocratie participatives… Autant de pistes d’actions ayant émergé lors de ce week-end. Des journées qui furent donc riches en rencontres, en inspiration et en motivation pour l’avenir !

Nous ne pouvons qu’encourager les autres porteurs et relais de sciences participatives au sein de collectivités à s’impliquer dans ce type de journées de travail, afin de continuer à enrichir les discussions, transmettre votre expérience, votre expertise et vos besoins !

Par L'équipe Florilèges et Propage
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